6 Temmuz 2011 Çarşamba

Mort d’Anna Massey

type='html'>
L’actrice britannique est décédée à 73 ans

Riche d’une carrière de près de 60 années, la comédienne Anna Massey s’est éteinte dimanche 3 juillet.



Vous avez sûrement croisé son regard, expressif et sombre, et son petit air à la fois tendre et inquiétant. Interprète magistrale, Anna Massey a brûlé les planches et laissé son empreinte sur petit et grand écran. Elle a succombé à un cancer, ce week-end, dans une clinique de Londres.

Née le 11 août 1937 à Thakeham, dans le Surrey, cette Anglaise au minois d’oiseau tombé du nid est issue d'une dynastie d'artistes. Son père est l'acteur canadien Raymond Massey (A l'Est d'Eden) et sa mère, la comédienne britannique Adrianne Allen.

Dès l’adolescence, et malgré un physique qui rappelle alors celui d’Olive, la femme de Popeye, cette jeune surdouée s’impose au théâtre. 

A l'âge de 17 ans, notre brune à la silhouette frêle et au front soucieux est déjà une référence dans le milieu du spectacle, récompensée par un Tony Award (pour la pièce The Reluctant Debutante de William Douglas-Home).

Au cinéma, elle débute en 1958 sous la direction de John Ford, son parrain, dans Inspecteur de Service. Elle tient l'un des rôles principaux, celui de la voisine d’un voyeur assassin et sadique (incarné par Carl Boehm), qu’elle tente, en vain, de guérir de sa mélancolie. En 1960, Anna Massey est l'une des cibles du Voyeur de Michael Powell. En 1962, elle joue dans Voyage à Biarritz, aux côtés de Fernandel, puis apparaît en 1965 face à Laurence Olivier dans Bunny Lake a Disparu d'Otto Preminger.

La gloire arrive en 1972, lorsqu’elle devient Babs, la barmaid du Frenzy d'Alfred Hitchcock, et la victime du coup de folie de Robert Rusk. 
En 1973, elle brille en donnant la réplique (pour la seule et unique fois) à son frère, Daniel, dans le Caveau de la Terreur, puis s’érige en héroïne de Bob Rafelson, dans Aux sources du Nil.

Anne Massey se fait ensuite remarquée à la télévision Elle fait des apparitions dans les adaptations des pièces de Thomas Hardy (Tess of the D'Ubervilles) et de Charles Dickens (Oliver Twist), puis partage la vedette avec son ex-mari, Jeremy Brett dans la version TV du classique de Daphné du Maurier, Rebecca.

En 1983, elle est récompensée d'un Laurence Olivier Award. La profession salue encore son talent en 1986 en lui attribuant un BAFTA pour sa performance dans Hôtel du Lac.


Récemment, on a pu admirer Anna Massey dans L'Importance d'être Constant avec Rupert Everett et Le Machinist, aux côtés de Christian Bale. Référence au Royaume-Uni, elle a prêté, avec succès, ses traits à la Dame de Fer, Margaret Thatcher, dans la série dramatique Pinochet in Suburbia. Une gageure.

Dans sa biographie intitulée Telling Some Tales et parue en 2006, cette grande dame a évoqué les traumatismes de son enfance, (son père a quitté le foyer pour refaire sa vie aux Etats-Unis), son anorexie, ses angoisses, ses insomnies... Elle a aussi abordé les aspects intimes de ses premières noces, en 1958, avec l'acteur homosexuel Jeremy Brett, souffrant de psychose maniaco-dépressive, et son amour inconditionnel pour leur fils, l'écrivain David Raymond Williams Huggins, 52 ans.

A l’aube des années 90’, Anna Massey a épousé le scientifique russe Uri Andres, un homme posé qui l’a rassurée et accompagnée jusqu'à son dernier soupir...

deneme1

Hiç yorum yok:

Yorum Gönder

Blog Archive

sayyac


Genel Genel