Après Toronto, Melbourne et Boston, une Slutwalk est organisée ce samedi dans les rues de Londres
La traduction de Slutwalk est sans appel : la marche des salopes.L’objectif ? Démontrer qu’être sexy est un choix personnel et une marque d’indépendance. Pas un appel au viol. On en parle avec Juliette Dragon, la fondatrice de l’École des Filles de Joie, qui apprend aux femmes à se réapproprier leur corps.
Ce sont les propos d’un policier de Toronto qui ont mis le feu aux poudres. Et fait exploser les fermetures éclair de milliers de femmes aux quatre coins du globe. Le 24 janvier, après une série d’agressions sexuelles sur un campus, Michael Sanguinetti aurait déclaré à un groupe d’étudiants que « si les filles ne voulaient pas être violées, elles n’avaient qu’à éviter de s’habiller comme des salopes. »
En réaction, une première Slutwalk a été organisée à Toronto en avril. Le principe : défiler dans ses atours les plus sexy. Le message : chacune a bien le droit d’habiller son corps comme elle l’entend, et cela ne donne pas aux agresseurs le droit d’en disposer pour autant. Trois mille femmes ont joué le jeu. Boston et Melbourne ont suivi le mouvement en mai, et ce samedi, l’événement s’exporte en Europe avec une manifestation sur Trafalgar Square, à Londres. Sur le mur Facebook de Slutwalk London plus de 6 000 participantes se sont d’ores et déjà déclarées.
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