Elle subit une IVG par erreur !

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Une jeune femme enceinte a perdu son bébé suite à une erreur d’administration d’un médicament.

Une simple erreur d’identité et une vie bascule. Une jeune femme enceinte de 4 mois a perdu son bébé, à Lille, à l’hôpital Saint Vincent de Paul à cause d’une erreur d’administration d’un médicament.

Cette femme était hospitalisée pour recevoir un cerclage du col de l’utérus afin de prévenir un accouchement prématuré. Dans une chambre à côté, une autre femme était présente pour subir un curetage parce que sa grossesse ne pouvait être menée à terme.

Une confusion d’identité

Par erreur, une étudiante a administré à la jeune femme qui attendait un cerclage les médicaments destinés à procéder à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). En cause : l’étudiante sage-femme a omis de vérifier l’identité de la patiente.

Les médecins n’ont pu que constater la présence des médicaments destinés à dilater le col de l’utérus dans le corps de la jeune femme : celle-ci a perdu son enfant. A son réveil, les médecins l’ont informée de « l’évolution malheureuse de grossesse » et de « l’erreur d’administration de médicament dont elle a été victime ». « C’était incompréhensible pour elle, elle était en révolte, en sidération », explique un médecin. La direction se dit « catastrophée ».

« Je voulais un enfant, moi, et pas qu’on me l’enlève ! » déplore la jeune femme. Elle témoigne aujourd’hui pour que ce drame ne se reproduise pas. Selon la Voix du Nord, elle envisage de porter plainte. La jeune étudiante à l’origine de cette erreur, traumatisée par les conséquences de son geste malheureux, a vu son stage à l’hôpital interrompu et invalidé.

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