2 Ağustos 2011 Salı

Monica Belluci et Robert De Niro, touchés par la flèche de Cupidon

Six ans après Leçons d’amour à l’italienne, Giovanni Veronesi nous repique de sa flèche et revient sur grand écran mercredi avec L’amour a ses raisons, un film triptyque sur l’Amour avec un grand A, sujet intarissable…

Il y a autant d’histoires d’amour qu’il y a d’individus… Et sa quête ou sa survie dépend d’un tas de choses… Mais tout de même, le réalisateur Giovanni Veronesi a tenu à séquencer en trois parties la vie amoureuse. Il commence logiquement par ce qu’il intitule «la jeunesse», là où d’autres verraient déjà une certaine forme de maturité… On suit donc dans cette première partie les hésitations de Roberto, partagé entre Sara, la femme qu’il aime et a prévu d’épouser, et Micol, la tentation incarnée, rencontrée au cours d’un déplacement professionnel…

Dans un second temps vient l’âge de «la maturité». On y retrouve l’acteur Carlo Verdone interprétant un présentateur vedette et mari irréprochable, en proie aux délires d’Eliana, une conquête d’un soir qui refuse de le quitter.
Suit alors «l’âge de raison», celui durant lequel on croit que la vie est derrière soi… C’est notamment le cas d’Adrian (campé par Robert De Niro), qui voit sa vie bouleversée par l’arrivée dans l’immeuble de la plantureuse Viola (Monica Belluci), la fille de son meilleur ami Augusto.
Si Leçons d’amour à l’italienne traitait de la rencontre, de la rupture et de toutes les formes de relations qui existent, ce nouveau long-métrage se concentre davantage sur les tourments des hommes à différents âges de leur vie. Il y a l’engagement face à la tentation, puis les remords après avoir fauté et les conclusions qu’on en tire, et enfin, l’espoir qui renaît quand on n’y croyait plus…
Orchestrée par un petit Cupidon assez kitsch qui sert de guide et fait la transition entre les parties, cette comédie à l’italienne en a tous les charmes: la passion, les cris, les délires, la jalousie maladive mais aussi l’humour, notamment dans la seconde partie.
Si le film n’apporte aucun point de vue très original, il a au moins le mérite de parfaitement cibler des situations que tout le monde est amené à vivre et de leur donner vie avec romantisme et sincérité.
Carlo Verdone excelle en quinqua dépassé par les événements, et l’histoire d’amour entre les personnages joués par De Niro et Bellucci est aussi crédible que touchante. Lui, cache ses blessures et refuse de se montrer, elle, au contraire, panse les siennes en assumant pleinement ce corps que tant d’hommes désirent… Un casting qui apporte du charme et du piquant à ces histoires classiques, si tant est qu’il en existe…
Florianna Fis
deneme1

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