25 Haziran 2011 Cumartesi

Fête des voisins, comment l’esquiver sans se faire choper

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Le 27 mai, c’est la fête des voisins. Trinquer avec l’homophobe du 3ème, goûter les cookies de la mamie à l’hygiène douteuse, supporter les petits Bernichon qui semblent descendre directement du singe en ayant oublié quelques maillons au passage… Une obligation ? Pas nécessairement… Par Camilla Gallapia.


Le 27 mai, c’est la fête des voisins. Trinquer avec l’homophobe du 3ème, goûter les cookies de la mamie à l’hygiène douteuse, supporter les petits Bernichon qui semblent descendre directement du singe en ayant oublié quelques maillons au passage… Une obligation ? Pas nécessairement…

Voisins, je vous aime
Le simple mot évoque une palette de sentiments. Normal puisqu’on parle ici de relations sociales.
Ce qui différencie votre voisin de palier de votre voisin de métro c’est que ce dernier n’est que de passage dans votre existence. Et surtout que vous le côtoyez dans un espace neutre, sur un terrain qui ne vous appartient pas.
L’espace vital est nécessaire au citadin qui, de par sa tumultueuse vie urbaine, ne passe que très peu de temps véritablement seul. Il est vrai que, si certains recherchent la solitude, d’autres au contraire s’affèrent à quérir de la compagnie et quand il y a incompatibilité d’humeur d’une part et d’autre du palier, la vie quotidienne peut rapidement tourner au cauchemar !
La fête des voisins
Heureusement, quelqu’un en France veille et a décidé de combattre la mélancolie ambiante. Cet  homme, c’est Atanase Périfan adjoint au maire du XVIIeme arrondissement de la ville de Paris. Le nom du projet est clair : « Fête des voisins » ou « Immeubles en fête ». Sortez vos langues de belle-mère et vos cotillons, affichez votre plus beau sourire et venez faire sauter les barrières ainsi que les bouchons de piquette avec ces inconnus que sont vos riverains.
Et là, comme le souligne Bastien trentenaire habitant dans le XVeme arrondissement : « Gare à l’engouement précipité et la volonté de plaire qui peuvent sous l’effet de l’alcool, aboutir à une réputation désastreuse qui risque de perdurer ! ».
Tout le monde est invité
On n’a pas tous la chance d’habiter Wisteria Lane et d’avoir des voisins charmants, et malheureusement cette petite sauterie n’autorise aucune exclusion. Et non, vous ne rêvez pas, l’homme au regard libidineux et à la démarche chaloupée du n°39 sera bel et bien présent. « C’est un peu le problème avec cette fête. Si j’apprécie des personnes je les invite chez moi. Je n’aime pas cette relation « forcée«  » confie Marie qui vit dans une petite résidence en banlieue de Nantes.
Dire « bonjour » ou « au revoir » en se croisant dans l’ascenseur est une chose mais subir les anecdotes sur les aventures intestinales du chien de la concierge est souvent plus que peuvent n’en supporter beaucoup !
Allez viens, on n’y va pas !
Il y a toujours la solution de feindre l’absence mais c’est risqué. Il suffit qu’un seul de vos voisins vous aperçoive par votre fenêtre, pour que vous retrouviez toute votre vie votre boîte aux lettres remplies des tracts publicitaires de tout l’immeuble. Comme pourrait en témoigner Julien Courbet, célèbre animateur de « la Guerre des Voisins », le voisin est rancunier.
Jouer la carte de la franchise peut s’avérer tout aussi risqué, comme Anne le certifie : « J’habite un  hameau où tout le monde se connaît. J’apprécie certains de mes voisins mais ne partage pas forcément les convictions et idées de tous. J’avais accepté la première année de participer au rassemblement. La soirée avançant les langues ont commencé à se délier. Très vite la discussion a pris un chemin épineux : la politique. Déjà qu’en repas de famille c’est sujet à discordes mais on arrive à tolèrer les débordements de l’oncle Claude quand il a un coup dans l’aile. Mais quand le monsieur d’en face s’est mis à parler insécurité, banlieues et karcher sur un ton complaisant, c’était plus que je ne pouvais en supporter. Forcément l’année suivante j’ai décliné auprès de l’organisatrice en motivant mon absence. Depuis, j’ai droit aux regards méprisants car apparemment à part moi, tout le monde l’aime le monsieur d’en face ! ».
Décliner poliment
Voici un petit florilège d’excuses prêtes à servir, qui vous laisseront quelques années de répit :
- « Oh non ! C’est ce vendredi ? J’ai le pot de départ d’un collègue ! »
Dans l’échelle des relations sociales, le collègue passe avant le voisin.
- « Je suis en province, pour le mariage de ma cousine ! »
Imparable.
- « Je ne vais pas pouvoir venir, j’ai une gastro ! »
Personne n’insistera. Il sera de bon ton de courir régulièrement devant votre fenêtre en direction des toilettes…
- « C’est pendant une fête des voisins que ma mère… »
Laisser la phrase en suspend en ravalant un sanglot. Personne n’osera insister et aucun d’entre eux ne prendra le risque de gâcher la fête avec une rabat-joie comme vous.
- « Impossible, je suis allergique aux arachides ! A leur seul contact visuel je double de volume ! »
Il est à parier que personne ne sacrifiera les cacahuètes pour vos beaux yeux !
Enterrement de vie de garçon, réunion au boulot, fuite à régler d’urgence… et vous, ce sera quoi votre excuse ?
deneme1

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